je me rappelle.. la toile tendu à quelques coups de pierre, mes pas qui s'enfonçaient dans le sable si doux, si fin, qui sentaient et ressentaient et cet odeur salé me léchant le visage.. le vent doux enveloppant corps et âme.. et cette allée de paradis où le temps n'existe plus..

et enfin,  au bout, la mer et les vagues tumultueuses, qui s'en vont et reviennent, temps qui arpente, la vie dans son état sauvage, les souvenirs qui s'en vont et reviennent, un beau jour, dans leur écume amer ou tendre. Courir sur le sable fin, courir en s'ennivrant de vent, fermer les yeux, ne plus chercher à savoir ni pourquoi, ni comment, juste courir, courir encore et encore, sur cette plage de l'infini, courir seule dans ce paradis sans fin, courir à épuisement, et tourner tourner tourner ivre de joie, de solitude, de bien-être, tourner et titubant, s'écrouler dans le sable un sourire bien-heureux aux lèvres.

 Regarder les étoiles qui continuent à tourner au-dessus de son être.. se laisser envahir par la nature, devenir comme le sable, le vent, la mer toujours pareil et pourtant différente. Juste "être", et ne plus faire.. Gouter à ses secondes d'éternité et au bruit et à la senteur du silence.. Juste être, et ne plus penser, ne plus mâcher ses pensées emprisonnantes et sans aucune réponse.. juste vivre.. juste être heureux par un instant magique de liberté dans le ciel de la nuit et des étoiles. Alors, penser à Lui.. L'amour parfait, infini.. et sentir le bonheur réchauffait le coeur que je tenais, lourd, et qui était, alors, prêt à s'envoler.. (et rejoindre ces mouettes au-dessus de mon être,qui, avec le vent, s'amusaient..)

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