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Le vie est belle.. Le soleil est toujours au dessus des nuages!

partir, non pour fuir, mais pour me retrouver et pour grandir

Je crois qu'il me manquera beaucoup... je crois que partir ne sera pas si facile... surtout si je veux partir deux ans... mais il faut faire des choix parfois. C'est le moment où jamais pour partir.. Les vrais amis resteront. Ce sera des contacts différents pendant ces deux ans. Ce sera des mails, des sms, des messages sur facebook, appel..; Ce sera différent. Je pense que mon prince va beaucoup me manquer. Mais je veux partir. Ce sera un test de la solidité de notre amour. Mais surtout c'est pour me construire moi, avant de construire quelque chose à deux. J'ai besoin de ce temps rien que pour moi. Mais il habitera mon coeur comme jamais. Il est déjà en moi, à chaque seconde. Je l'aime déjà tant. Je veux faire des projets avec lui, et grandir dans l'amour de Dieu avec lui.

Mais ce n'est pas encore le moment. D'un couple et d'une famille. Je veux partir pour etre sure, partir pour mieux revenir. J'aurais après toute ma vie pour l'aimer et etre à ses cotés. Partir pour voir les choses différemment, et envisager ma vie avec un autre point de vue. Partir.. Pas pour fuir quelque chose. Mais pour réaliser de mes rêves et mieux me retrouver. Et mieux me connaitre. Et etre plus mature, peut-être. Pour etre moi sans lui, encore un tout petit peu. Même si ça va etre long.

Si ça se trouve, je ne partirai pas. Ou alors je ferais juste un an. Je verrais. A le grace du ciel. Je me laisse guider par le vent invisible mais présent, de la vie.

Déjà ne plus le voir pendant deux semaines, puis pendant 3 semaines, me parait long. Mais il ne faut pas trop se projeter. Pas trop. Juste ce qu'il faut. Nous avons encore un an devant nous pour etre ensemble, içi. Nous verrons après. Comment vivre cette liberté et cette distance. Mais ce sera bien. J'en suis sure.

tourne tourne les vents...

Tellement de choses dans ma vie.

Et puis lui, qui y prend une place de plus en plus importante. Et paisible. Et confiante. J'ai dans le coeur tellement d'amour pour lui. Et puis la découverte de la peur, si proche de la confiance, de l'amour si solide et fragile à la fois. La peur d'être abandonnée, non comprise, qu'il ne veuille plus continuer. Et pourtant je sais que ce n'est pas possible. C'est trop beau et sérieux pour cela. Et on est ensemble. Et on se laisse libre, pour ne pas s'étouffer, pour laisser cette espace, oui, de choix, et continuel équilibre entre doutes et de foi. L'espace s'était arrêté et le temps était suspendu quand nos yeux se sont perdus, les miens dans les siens.. Nous savions. Que c'était le moment. Qu'on avait attendu assez de temps. Qu'on était prêt. A s'aimer. Juste nos souffles, là, si proche, nous suffisait pour nous faire toucher le ciel. Juste etre ensemble, juste cote à cote, nous rend plus fort,  nous élève. Là, devant moi, comme un ange. Et ses mains qui me prennent le visage, si délicatement, et si douces à la fois. Et ses yeux qui valent tous les mots d'amour. "car on croit toujours, aux doux mots d'amour, quand ils sont dis avec les yeux". Je crois que nos lèvres se sont touchés en meme temps. Et ce baiser avait un autre gout que tout. Il était mur de nous, mur de notre amour, mur de nos coeurs qui se connaissent, déjà, un peu. C'était beau, et tendre. Dans mon coeur, c'est assez étrange. J'ai l'impression de vivre ce que bcp de couples vivent.. une histoire d'amour, quoi! Et de l'autre coté, pour avoir vécut avant ce que peut etre une histoire d'amour, sans avoir rencontré vraiment l'amour avec un grand A, je me dis que beaucoup de couples sont surement comme ça, à vivre ensemble mais en sachant dans leur coeur qu'ils ne sont pas fait pour etre ensemble et ne continuront surement pas ensemble. Du coup pour moi, je ne peux pas dire "j'ai un copain, yaouuuu!! c'est trop cool!!", pour moi c'est autre chose que simplement ces mots là..

il est tellement là. Et tellement simple. Et beau. ^^Mystèrieux aussi. insaisissable. Un etre libre, un ange, qui veut s'élever vers le ciel, qui veut m'aider, et que je veux m'aider, à etre plus grand, à réaliser nos reves.

Quelle chance aussi que mes amis de fac. Au soleil, la pisicine.

La nuit à la belle étoile avec une de ces amis, à regarder les étoiles filantes défilées sans s'arrêter, tellement d'étoiles dans cet endroit pomé, et puis parler jusqu'au bout de la nuit,et cramé le lendemain, parce qu'on se lève à 11h et que le soleil brulant avait eu le temps de nous rougir la peau. Se croire dans un sauna avec les perles tombant de la peau. Plonger dans l'eau de la piscine et penser revivre.

Dans la piscine, l'après midi. S'amuser comme des enfants avec les grosses bouées, vouloir se mettre sur le gros matelas gonflables, et se faire renversée, et s'envoyer de l'eau avec des petits canards ou pelle. Rire et essayer de faire du "surf" sur le matelas, en courant et en se jetant dessus! Les conseils "délicatement, implulsion vers l'avant", et puis personne n'y arrive, et se prendre de gros fous rires.

La cascade. faire nos "sirènes" sur les rochers, etre prise en photo par une autre amie, et s'apercevoir après que pleins de gens sont arrivés et nous regardez bizarrement!lol. Aller sur les jeux de 3 à 6 ans, et faire le tourniquet et se rendant compte à quel point il va doucement! Ce n'est pas ce que tu croyais quand du haut de tes 3 pommes tu t'embarquais sur cet engin en serrant bien tes petites mains à la barre, et en ayant peur de t'envoler.

Partir. Et voir le spectacle des enfants de ma mère. 8 ans. Tous les mardis je les faisais répéter leur scènes. Non, pas le voir, etre dans les coulisses, à répéter sans cesse un "chut" silencieux, à reprendre toujours les memes, pour qu'ils se concentrent et ne fassent pas coucou au public. Les rassurer par un sourire ou une main sur l'épaule. Cette petite fille qui levait les yeux vers moi en me répétant sans cesse"j'ai peur j'ai peur j'ai peur". Et puis, après etre rentrer sur scène, se rendre compte que ça va mieux. Ces deux autres petites filles, à se prendre un fou rires dans les coulisses, à ne plus savoir d'arrêter, et qui viennent me voir et essayent de m'expliquer. Je ne comprends rien, et je me dois de leur rappeler le silence. j'aurais bien aimer savoir ce qui les faisais tant rire.  Les encourager. Leur rappeler de parler fort, et d'ar-ti-cu-ler. ^^ Et à la fin, malgré l'oubli d'un passage, et l'envie d'en tuer quelques uns (lol), ce sourire qui monte, et les féliciter, que c'était très bien, et c'est vrai, ils ont tous été à fond, ont tous appris très bien leur texte, bien joués.

Le public en redemandait, et ils sont revenus sur scène 3 fois. Dans les loges, les filles criaient : "on est des stars, on est des stars!", et une de dire "et si les autres nous demandent des autographes?". C'est mignon. C'est l'ouverture. Leur 1ere expérience de théatre. Je suis contente d'avoir pu les aider à le vivre. Une 1ere, ça marque une vie. Dans le bon ou le mauvais.

a good idea

Mon 1er CDD de 2 jours! ;-)

J'y serais bien resté plus longtemps!

Moi qui m'étais toujours dis que je ne travaillerais jamais en entreprise, je me le dis toujours, mais je juge beaucoup moins. Juger. Pourquoi ce terme a t-il une connotation négative? Finalement, on juge tout, tout passe par notre jugement, par notre intérieur, et suivant le temps de notre coeur, on voit les choses différemments. Et aujourd'hui, en passant dans les couloirs avec mes gros classeurs pour scanner tous ces plans, et en voyant les tetes se relever et les regards se croisaient, toutes ces personnes gentilles, je me sentais tout à la fois utile et pleine de joie. J'étais la seule représentante féminine de mon étage. Tous des hommes.

Et beaucoup de beaux jeunes gens, avec des regards pétillants et des grands sourires. Plein d'affection et de délires dans leur heures perdus, et efficaces par dessus le marché, quand ils se mettent à bosser. Cette partie de freesbe ce midi, perdu dans un parc, à se prendre des fous rires pour un rien, je la retiendrais. Tous aussi agréables les uns que les autres, et je me sentais un peu chouchouté, au centre de l'attention. C'était bien. ^^ J'y serais bien restée plus longtemps. En plus ça me fait des sous que je mets de coté pour tout ce que je vais faire cet été. :-)

Comme quoi, bosser dans une entreprise, etre ingénieur pour du nucléaire, etre devant des ordis toute la journée, .. ça n'a pas que du mauvais!

Je comprends peut-être mieux mon prince.. futur ingénieur.

pourquoi je reviens toujours à lui

"tout me reviens, tout me ramène"

 http://www.youtube.com/watch?v=dbGspzXfrgE&feature=related

Je voudrais partir un an. Un an pour pouvoir me détacher de ma vie, pour pouvoir aimer, pour pouvoir prendre du recul, pour réaliser un de mes reves. Partir à l'étranger avec Point coeur. Pour aimer. Changer le monde par la force d'aimer. Etre avec les gens et créer du lien, et avoir un lieu convivial où chacun vient quand il veut, où les sourires fleuriront, où les gens auront envie de réaliser leur rêves, de se bouger. Alors, le monde sera un peu plus beau.

Au Brésil. Oui, ce serait bien. Je ne vous verrais plus pendant un an. Ca se réalisera dans quelque temps. En 2010, peut-etre. Et lui non plus je ne le verrais plus mon petit prince. Oui, j'aime bien l'appeler comme ça, même si il est plus grand que moi.Il a dans son regard une part de reve et de liberté qui me donne envie de m'y plongé sans jamais y repartir. C'est peut-être pour ça qu'il fais battre mon coeur. Par son etre de lumière. Et sa liberté. Et sa façon d'être attentif à chacun, d'aimer chacun. De me soutenir quand je ne peux plus. De rire et de danser le rock. Peut-être la liberté qu'on se donne permettra t-elle ne pouvoir se séparer un an, sans se voir.. Peut-être qu'on portera ce projet ensemble. Ca serait beau. J'en ai l'envie. Mais ça me dérange pas de partir. Seule. J'ai envie de partir, j'ai envie de prendre du recul par rapport à cet amour qui me remplit le coeur. Je veux vraiment l'aimer. Et pour cela, peut-être, me trouver. Mais je crois que nos vies sont liées. Irrémédiablement. Par un lien que ni la distance ni le temps ne peut ravir. Même si il est essentiel de l'entretenir. Un lien qui est si fort, où se partage un tel amour, que ma vie en a été retourné. Mais il me faut du temps. Avant de pouvoir le vivre pleinement. Du temps pour mon coeur et moi. Pour moi et Dieu, aussi. Du temps comme celui que je voulais avant de le rencontrer. Il ne faut jamais abandonné des désirs forts, même pour des désirs plus forts. Je crois que je veux me faire belle. Me faire un coeur en or. Etre juste moi. C'est dans ces moments là que j'aime le fait qu'on ne soit "qu'amis". Et je sens le désir monter en moi, et grandir, et murir, et devenir plus respectueux, plus tendre, plus posé. Pourtant il ne fais que grandir. Mais maintenant, si je t'embrasse, ce sera avec cette infinie tendresse et ce respect pour ton corps, et moins par la fougue du début, dans ce besoin de "combler le désir", de consommer l'autre. C'est un amour adulte qu'on construit, pas après pas. Et chaque jour me montre combien il est bon d'aller à contre courant pour cela. De ne pas etre tout de suite dans le meme lit. Commencer par etre amis. En s'émerveillant de l'autre, de sa beauté, de sa richesse, et des éclairs qu'il allume dans notre coeur, des flammes qui nous poussent à aller plus loin et plus haut. Et découvrir ses défauts et les regarder avec tendresse. Avec déception quelquefois. Mais tant que l'on se parle. Et tant qu'on veut grandir l'autre. Sans le rabaisser. Alors on avance. Et c'est beau.

Il faudra que je vous parle de ce WE. Parce que c'était trop beau pour ne pas etre partagé. Un instant "magique" à 250 jeunes de l'Isère, pour des grands projets, pour avoir la parole, pour une fois que l'évêque nous demande la parole et nous prend au sérieux.

Sans etre dedans, je n'aurais jamais cru que l'église puisse etre si dynamique, si jeune et si belle .Et sans avoir rencontré Dieu, je n'aurais jamais pu savoir à quel point Il me rejoins au plus profond de ce que je suis, au plus profond de mon coeur, dans mes angoisses, dans mes noirceurs, comme dans mes reves et mes désirs. Je n'aurais jamais su quelle force Il m'apporte, et quelle joie Il me donne quand je me tourne vers Lui. Et cet infini donne le tournis parfois. Car l'infini, on n'en touche jamais le fond, la profondeur.. et on ne le maitrise jamais. C'est une histoire de confiance. On le sent parfois, au bord du coeur, et là, une explosion de bonheur. En fait, c'est aussi beau que ce que je vis avec petit prince. En différent ^^. Sauf que Dieu, Il est là tout le temps, et qu'Il ne m'abandonnera jamais, et Il me comprend parfaitement. Quand je pense que beaucoup ne savent pas qu'Il existe, ça me parait fou!

Dans ma vie, j'ai vu à quel point Il était présent et me répondait, pas toujours comme je m'y attendais, mais parfois, c'est exelent! Il met des gens sur ma route au moment où j'ai besoin d'eux. Et par exemple, ce moment où je Lui disais que je n'arrivais pas à aimer mes ennemis.Au collège. Et que si Il pouvait vraiment tout, fallait qu'Il m'envoie un signe, parce que là j'y arrivais pas. Alors si Il existait vraiment, et m'aimer vraiment, fallait qu'Il fasse quelque chose!parce que moi, je pouvais pas, j'avais tellement de rancoeur, surtout pour ce gars, je lui en voulais terriblement. C'était en parti à cause de lui que les autres se moquaient de moi. Et puis le lendemain, lui qui viens s'excuser chez moi!! en disant qu'il regrette tout ce qu'il a fais, que ça se faisait vraiment pas, et qu'il avait réaliser que j'étais une fille bien, qui méritait plus que ça! Certains l'attribueront à la chance. D'autres au hasard. Mais moi je sais que c'est Lui. Vous devez me prendre pour une taré. Mais pourquoi on devrait etre considéré comme taré quand on crois en Dieu?

Et puis, ceux qui me disent que Dieu ne fais rien pour la souffrance, je les comprends. Il n'a pas arrêté le panneau qui a écrasé mon amie. Ni les terroristes qui ont tués ce copain. Il n'a pas arrêter les guerres qui ont tués des centaines de gens. Je Lui en ai voulu, oh oui. Je Lui ai demandé pourquoi, je L'ai engueulé même. Moi qui avais mis ma confiance en Lui. Je Lui ai dis, "Tu es où, Toi, dans tout ça??" Pourquoi??. Et puis, je me suis rappelée de Jésus. Et je me suis rappelée qu'Il étais allé vers les plus pauvres. Qu'il avais guéri et sauvé beaucoup de gens. En leur rendant le gout de vivre. Et en leur rendant la vue, ou la marche, ou la vie.. Qu'il a pleuré Lui aussi, quand son ami est mort. Et qu'Il lui a rendu la vie. Et que Lui aussi Il est mort. Il a été rejeté, maltraité. Et Il est mort. Merde, mais Tu étais Dieu, alors pourquoi?? Pourquoi Tu ne t'es pas sauvé de tout ça?Pourquoi tu es mort comme ça? Comme un bandit, comme un voleur. Sur une croix. Putin, il a vécut le pire, l'humiliation, la haine, le rejet,  l'abandon. Et là, je me suis rendue compte qu'Il était allé jusque là. Pour, jusque dans le pire de la souffrance, apporter l'espérance. . Parce qu'Il est réssucité, vivant. Mais Il nous laisse libre. Libre. De faire ce qui est bon. Ou ce qui détruit. Et qu'Il n'interviendra pas dans cette liberté. On peut essayer de Le connaitre. Et découvrir qu'Il nous aime, depuis toujours. Et qu'Il est présent, tellement présent, quand on souffre. Au coeur de toute souffrance, Il apporte sa présence. Et son Amour. Il est tout-puissant d'Amour. Et Il change des vies. Et Il mène vers un bonheur immense que je n'avais jamais trouvé dans les plus beaux produits de beauté.

C'était donc ça, Il était pas venu pour arrêter les guerres. Tout le monde pensait qu'Il allait etre roi, et battre les ennemis. Mais non. Quand Dieu est venu sur terre, Il a été petit. Minus. Il a été avec la prostitué, le collecteur d'impot, les rejetés. Les gens riches aussi. Mais surtout les pauvres. Il a été pauvre. Et Il a apporté la paix, la sagesse, la lumière, l'amour. Alors Il nous aime. Alors Il a besoin de nous pour construire un monde comme ça. Depuis lors je ne désespère plus. Plus de cette noirceur. Au fond j'ai cette lumière, intacte. De Sa résurection. Il est venu nous dire que c'était possible. Que fallait y croire, fallait y vivre, fallait y aimer, pour pouvoir construire un monde plus beau. Et que Lui, il suffisait de se tourner vers Lui, pour qu'Il agisse, bien plus que ce qu'on peut imaginer. Je suis tellement plus belle de son Amour que, quoiqu'il arrive, je crois que la lumière d'Amour au fond de mon regard restera allumé. J'aimerais tellement que vous Le connaissiez. Il nous porte, avec petit prince. Et quand on prie ensemble, on est plus unie que jamais, car se tourné vers l'Amour éternel, infini, pour Lui confier notre petit amour, ça donne drolement chaud au coeur.

Vrac de mes pensées, comme des poussières.. d'étoiles..

j'ai parfois l'impression d'être dans mon monde. Le monde des bisounours, où tous les gens s'aiment, où tout le monde est beau et gentil, et capable d'aimer.

Pourquoi j'étais obligé de me cacher derrière ce drap devant ces images de violence et de sang qui gicle. Ce n'est qu'un film d'action, rien de choquant, au contraire, celui là est plutot beau, il a un sens, il a de l'amitié au coeur. Léon. J'ai toujours eu du mal avec les scènes de meurtres violents. Mais encore plus aujourd'hui qu'hier. Je devrais peut-être m'habituer, trouver ça normal, regarder impassible, et pouvoir encore manger des bonbons, comme tous mes amis. Mais je ne peux pas. "Ben, t'as jamais regardé de films d'action de ta vie?". Ben, si..

Je ne veux pas nier la réalité. Je ne veux pas nier la souffrance. Ni la violence. Ni tout ce qui va mal. Je ne veux pas nier les pauvres. Nier la haine.Ni le non-respect de autres.  Nier les déchirures. Nier la manipulation, l'envie de puissance en écrasant les autres, la frustration, la tristesse qui se cache et se tapis derrière les yeux.

Je le sais tout ça. Je le vois autour de moi. Je ne le contredis pas.

Mais personne ne m'empechera de rêver. Encore. Toujours. A un monde plus juste, plus beau. Et rêver dans la réalité.

Aller au Sappel, et vivre deux jours incroyables avec des rencontres incroyables. Dans le meme lieu pour faire la fete, des gens du quart monde, pleins de leur pauvreté, leur souffrance, et leur joie de vivre (!!) et des "grands" gens, peintres, artistes, écrivains, (ect..), un meme lieu et on ne sait pas à qui on parle, mais ce que je savais, c'est que ce soit n'importe qui, tout le monde était au meme niveau, était un humain. Tout simplement. Ce qui nous réunissait, c'était notre humanité. Et de cette humanité dans de simple discussion, danses, jeux, de cette humanité, naissait une joie et une paix qui n'avait pas habitait mon coeur depuis longtemps, de l'amour jusque dans mes faiblesses les plus noires. Parce qu'on pouvait etre soi-meme dans la simplicité, dans nos faiblesses. Et je suis sure que là haut, quand nos prières et nos chants s'élevaient vers Lui, Il était heureux de nous voir réunis comme les enfants d'un même père.

Rien ne m'empechera d'y croire.

Mais parfois, c'est dur. De confronter nos reves à la réalité. De se confronter à notre flegme. A notre envie de ne rien faire, de vivre "sans se prendre la tete", de vivre renfermer. De penser qu'on sera plus heureux qu'avec notre cercle d'amis, fermé. De vivre notre petite vie sans penser aux autres, sans se tenir informé. Juste être dans ses bras et penser que cela suffit à son bonheur. D'avoir l'impression de ne pas avoir d'autres compétences que celles de sourire, d'être dynamique, et d'aimer les autres. Ne pas réussir à faire des choses concretes. A mettre un cadre. De se confronter à toute la noirceur des gens.

Pourtant j'ai envie d'y arriver. Pour moi. Pour les autres. Pour la beauté de la vie qui se tapie dans chaque coeur. Juste pour la beauté de la vie. Et de l'amour. 

Peut-être tout simplement. Parce que j'ai envie d'y croire. En l'homme. Je sais, je sais ce que tu me répondra, F. Je sais que tu me diras que les hommes ne tiennent pas leur engagements. Se laisse vite allé à leur vie, sans se préoccuper de celle des autres. Abandonnent vite leur grandes idées pour leur petit confort. Mais est ce que tu crois que tu nous aideras à réaliser nos reves si tu ne crois pas en nous?...

Allé, j'y vais. Je vais acheter mes déguisements de lutins. Pour ma journée de camps dans la foret, où j'emmènerai les enfants dans un imaginaire vieux de plusieurs siècles.. la forêt de Huelgoat..

Croisons nous, que nos regards se voient, sans se froler de cette indifférence qui écarte la vie..

Faire la fête et danser le rock, sur la musique folk, musique folle, qui envolent les heures.

Les chemins se croisent et au gré des rencontres, se laisser porter par le vent, et le soleil.

Discuter sur l'herbe fraiche avec une Brésilienne, et me laisser porter par les couleurs de son pays, de la rivière où elle allait tout le temps petite sans peur des serpents ou des betes, de son théatre et son déguisement de clown, et de l'image des Français qui ne se lavent pas, et de quand il y a eu la guerre en France qui touche pauvres et riches et rapprochent les gens, et de ses reves, projets, désirs, et tous les papiers administratifs avec lesquels elle se démène, tant bien que mal. Elle y arrivera. Au bout de ses reves. Je l'ai su à la lumière de son regard.

Parler au bout de la nuit et puis partir dans le pays des reves..

En dehors

Juste un instant d'échappement,

 à ne rien faire, ne plus penser, se mettre en mode automatique et se glisser dans son lit en plein milieu du jour pour le plaisir de serrer la couette dans ses bras et de se laisser glisser dans sa douce chaleur. Dormir un peu. Ouvrir les pages d'un livre. Marc Levy. Continuer l'histoire commencée quand ma vie était ça plus souvent, il y a longtemps. Avoir envie de dormir et ne plus se lever. Ne plus penser. Ne pas débarrasser la table et manger un dessert au marron glacés dans son lit.. Etre en dehors de tout et laisser filer les heures, en reportant au lendemain les mots gribouillés sur un carnet blanc des choses qu'ils restent. A faire.

Juste un instant d'échappement.

Un chef oeuvre d'étoile..

Il est venu alors que je ne m'y attendais pas. et nous avons visité les étoiles, dans la nuit, avec le concert des grenouilles en arrière fond, comme si on était seul au monde. Et après le périple dans la foret avec la lampe de poche, la rivière traversée, les orties un peu partout, nous avons fini heureux, à faire un voeu sous une étoile filante. A dormir avec le ciel pour nous envelopper. 3 mois de bonheur déjà.. de notre explosion de comètes.. au 1er regard..
Et de notre amour libre comme les étoiles, je retiens la lumière de son regard et ses blagues que seul lui peut trouver ^^..

Le vie, arc-en-ciel de couleur...

partir

Moment pour faire le ménage. Partout en moi, et dans ma maison.

Plus de poussière, plus de choses par terre, et de laissé allé.

Que du propre, que du neuf, et des sourires.

Parler avec lui, l'habitant de mon coeur. Se dire comment on a vécut le moment de tempete, quelles vagues ont a reçu et quel gout salé nous reste dans la bouche. Nous dire comment on voit l'horizon après cette tempete. Toujours aussi bleu, ou peut-être plus coloré. Coloré par la vie. Nous dire qu'on l'attendait un peu, cette mer agité, comme un défi, et qu'elle ne nous a pas empeché de vivre et d'être heureux, là, ensemble. Et qu'on sait que c'est différent, nous deux. On sait qu'une tempete ne peut pas nous séparer, même si elle nous souffle l'idée. Que le souffle de l'Amour sera toujours le plus fort. Alors s'effondrait l'un sur l'autre et rire à en perdre haleine. et s'électriser le coeur. Et tant pis si parfois, l'autre énerve. Il faut bien. Que ça soit pas parfait. Tant que le bonheur reçu est tellement plus grand.

Etre avec mes ptits scouts, et les voir rire autour de moi, serrer ma main, fort, très fort, et puis me faire un calin. Vouloir à tout prix voler, ou faire le tobogan, ou etre prisonnier, et l'offre est moins grande que la demande. A cet age, ils veulent tous la meme chose. Les entendre me raconter leur nuit sous tente. Courir, jouer, sous le soleil et l'herbe verte foulée. Se cacher dans l'herbe, et les voir disparaitre sous les longues tiges. manger autour du feu. Se faire des guilis. Rechercher la recette de l'elexir des moines chartreux, volée par les voleurs.. Gouter ensemble. Sourire. D'un geste de la main, dire en revoir au bout du chemin, et voir leur petites silhouettes se découpaient par delà l'horizon..

Ce week-end a changé ma vie..

Il suffit parfois de changer de lunettes pour voir le monde autrement..

Avant je n'y croyais plus trop. Je ne voulais pas m'intéressais à la politique et à l'économie. Avoir conscience du pouvoir des politiques et de ma petitesse me faisait voir l'avenir comme quelque chose qui me dépassait totalement et que, à ma petite échelle, je ne pourrais jamais rien changé. C'est trop énorme. Mais je me disais que ne rien faire n'était pas la solution. Alors je faisais. Mais sans savoir où j'allais, sans cette certitude au coeur. Quelque part, je voulais y croire, mais l'impuissance me reprenait vite sous ses ailes. A un monde qui serait un jour réellement plus juste et équitable.

Il faudra que je raconte. Il faudra que je dise. D'où m'est venue cette certitude inébranlable. Inscrite dans mon coeur comme quelque chose de solide, de sur. Cette certitude qu'ensemble, que tous ensemble, on y arrivera. On y arrivera, à faire de ce monde là ,un monde plus juste et plus beau. Plus humain. On y arrivera chacun à son échelle, chacun avec ses engagements, ses différences. Ce n'est pas comme ce que je pensais avant. Qu'il fallait agir pour les pauvres. Il faut agir avec eux.Et il faut aussi qu'on agisse içi, en France.  C'est aussi en prenant conscience des choses, des réalités.

On y arrivera parce qu'on marchera main dans la main.

On y arrivera parce qu'on aura tous conscience de toutes ces choses là, de tout ce qui se passe, de toutes ces injustices,et des implications plus que douteuse des pays riches dans le "développement" des pays pauvres. On le saura, et à ce moment là, on aura envie de changer les choses. Alors on en parlera. On agira. Et pas après pas, parole après parole, une force grandissante prendra de plus en plus d'ampleur, et ce monde, ce monde, grace à toutes ces mains qui luttent, qui aiment, tous ces gens "dans l'ombre", invisibles, toi, moi , nous, ce monde sera plus juste, plus solidaire, plus propice au bonheur de chacun.

Oui, il faudra que j'explique cette espérance inébranlable, cette croyance en l'homme, et cet aube, qui, déjà, commence à poindre... Je ne rêve pas. Ce monde commence. Il suffit de voir le Forum Social Mondial. http://www.youtube.com/watch?v=YjAsQJWcKyQ&feature=related

On a rêvé..

à deux...

On a rêvé qu'il venait me chercher, sous ma fenêtre, avec son cheval blanc fait de carton et d'un manche à balai. Qu'il l'escaladerait et me ferait descendre, et m'emporter regarder les étoiles avant de me dire : bonne nuit princesse! en référence à notre film préféré "la vie est belle".

On a rêvé de soleil et de montagne, à planter des tentes et à chanter "il en faut peu pour etre heureux"

On a rêvé d'une nuit de paradis à deux, qui donne des frissons et de la tendresse dans tout le corps, et on s'est dis qu'il faudra attendre, encore..^

On a rêvé de se déguiser en babar dans le rue et de retomber en enfance et de faire rire les enfants...

On a rêvé de faire des trucs fous, de faire le tour du monde avec casiment rien, de changer les choses à notre petite échelle, de renconter les gens et apporter de l'amour, de mettre dans les coeurs des millions de paillettes d'étoiles, d'espérance et de paix..

On a rêvé d'un voyage dans le grande ourse, de s'envoler vers les étoiles, à jamais, à toujours, en chuchotant des mots d'amour..

On a rêvé qu'un jour, on puisse se dire je t'aime, en toute vérité et pour toute la vie....

un jour....

Je ne sais plus, soudain. Et de tous les chocolats qui m'ont étaient donné, je les laisse sur la table pour que tout le monde les prenne. Je ne peux pas les manger. Une boule reste coincé en travers de ma gorge. Je ne suis toujours pas convaincu. Par le fait que ce que je fais déjà suffit. Non, ça ne suffit pas. Des pauvres crèvent de faim dans les rues, dans d'autres pays ou içi, et moi je ne fais rien. Que répondre à la misère? Partager mon oeuf en chocolat? Amener des kilos de riz? Je ne crois pas. Les rendre humain et digne, "le mieux qu'on peut apporter aux autres n'est pas de leur donner notre propre richesse mais de leur révéler la leur". Alors comment? Comment agir? Comment rassembler tout ce qui se fait déjà, tout le beau, pour construire ensemble du encore plus beau? Pour arriver au partage, à l'amour, à se prendre en main, chacun.

Je ne crois pas que ce que je fais suffit. Tant que quelqu'un crèvera de faim, ce que je fais ne suffira pas. Je ne serais jamais rassasié. Jamais totalement heureuse. et pourtant, j'ai envie de partager le bonheur qui m'habite avec tous. J'ai la chance d'avoir des parents et des frères qui m'aiment. Des amis qui m'aiment. Une maison, de quoi manger, des vêtements, des passions et des regards qui me font exister, qui me reconnaissent dans tous mes talents. Des projets pleins la tete et le coeur. Et le sens de ma vie en ayant rencontré Dieu. Je ne peux pas le garder pour moi. Tout ce bonheur, toute ma foi en DIeu,  en l'homme, en la vie.

Alors, cette année, je ne mangerais pas les gateaux et les oeufs de paques. Pourtant je me réjouis de la Vie plus forte que la mort, de cette promesse d'éternité. De Jésus qui est venu nous dire que non, le mal et l'injustice n'auront pas le dernier mot!!! Alors j'avancerais dans la foi. Je veux tellement faire quelque chose et je suis tellement impuissante.

On me dit que je transmets des valeurs fortes aux enfants, aux jeunes, que je transmet aussi ma foi, et que eux aideront les autres qui les entourent, et formeront une grande chaine d'amour, de partage, de solidarité. Que c'est aussi important de touché ces enfants là, relativement riches, que d'agir directement avec les plus pauvres. Car le pauvre est une être humain "aussi bien" que le riche, mais son environnement ne lui permet pas de vivre bien. Il faut donc agir sur son environnement.

On me dit ça mais moi je sais qu'il y a quelque chose à faire. A partir de tout ce qui se fait déjà mais à plus grande échelle. QUoi, comment. Ensemble, c'est ça qui est sur. Non, je ne peux pas manger de chocolat. Pas en ayant conscience de ça.

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