Une journée à mon image..
tout ce qui n'est pas donné est perdu..
Le matin, allé aider ma lolo, qui m'apporte tant, parce qu'on ne peut pas faire tout ce qu'on aimerait quand on est handicapé..
Puis revoir A. que je n'avais pas revu depuis un mois, et avant ça depuis presque deux ans. Dire qu'il attendait un appel de moi, juste un appel, et que je n'ai même pas été foutu de lui en donner.. c'est juste pour ça qu'on ne s'est pas revu pendant aussi longtemps. Peut-être s'est-il détaché de moi, grace à ça. C'était chouette. Je retiens le mur "mais nous étions ensemble, ensemble nous l'avons franchi". Il était haut. J'ai eu peur, un peu, de lacher. Mais ta main m'a aidé, et tu vois, on y est arrivé. Continuer à couper à travers bois pour monter à la Bastille. Je suis casse cou en fait. Mais j'adore les défis. Arriver. Sentir l'eau, rare, qui rafraichit le corps, et fermer les yeux au soleil chaud et tendre, et les rouvrir pour admirer la vue spendide. Parler "Je sais pas faire la conversation.. tu m'en veux pas?" me dit-il, on rigole, et puis, on parle et, comme un ruisseau, les mots viennent, ponctués de silence remplis de présence. Se retrouver. descendre. Finir dans ce café. Se dire en revoir rayonnant de ces instants de vie.
Et puis revoir F., si différent de moi. Ce qui nous rassemble est tellement plus petit que ce qui nous diffère. Peut-être est-ce pour ça qu'on passe du temps ensemble, depuis une semaine. Les contraires s'attirent. Ouais, ptètre ben. C'est sympa, simple, marrant. Je sors des reflexions qui pousse à taquiner, je fais des choses qui sortent de l'ordinaire. je me sens bête, parfois.. Mais le temps partagé n'est jamais perdu, et si je n'étais pas monté dans le bus, le chrono de sa montre que j'avais démarrer quand il est arrivé aurait bientot indiqué 3:00:00 (3h). Le temps passe terriblement vite sur un banc près d'un lampadaire n'en faisant qu'à sa tête. Ou quand on marche sans but ensemble. Je ne sais pas pourquoi on s'est revu. Mais, à ses côtés, je me sens exister. Et, comme par hasard, croiser R., et lui surpris de nous voir ensemble, mais content de nous voir, parler un peu et repartir..
Et demain, le diplome du bac, qui me parait si loin, revoir toutes les tetes connues, tous ceux qui ont poursuivis leur route ailleurs et dont je n'ai plus de nouvelles, et ceux que je croise, parfois, sur le campus. Et je me rendrai compte combien tout ça me parait loin, comme toute ma vie a changé, depuis quelques mois.. et je serais heureuse d'en revoir certains..
Et puis, la fête de Lulu le soir. Chouette :-) j'ai hâte. Bisous à toi si tu passe par là :-). Toi que je découvre sans cesse, sans cessé de t'apprécier plus, à chaque fois.
Par justaimer | Avant | Vendredi 7 Novembre 2008, 20:27 | Après | Actualités | 2 commentaires
par justaimer, le Samedi 8 Novembre 2008, 13:54
Répondre à ce commentaireMerci. Je croise tant de gens vraiment vivant, pétillants de vie. Et c'est beau, c'est ce qu'on est appelé à être. Et tellement de pomés, qui ne savent pas où ils vont, qui ont perdus le sens. J'aime être là pour eux, parce que ceux qui ont de la lumière n'ont pas besoin qu'on leur en apporte. Voilà pourquoi je veux travailler avec des enfants malades, ou handicapés. Je le sais, je le pense maintenant. Je me laisse le temps de voir, de me laisser guider. J'aime la phrase "c'est quand on est à la croisière du monde adulte et adolescent, qu'on s'aperçoit que notre vie se trace grace à pleins de petits moments, et non pas des grandes choses qui arrivent." Moi c'est grace à Lui, que je suis ce que je suis. Au Dieu d'amour. Moi je suis tellement faible.
Pas de problème pour te rapporter la pédale;
Commentaires
1 -par choupi, le Vendredi 7 Novembre 2008, 23:06 Répondre à ce commentaire