Mettre ses ailes, se regarder encore une fois, prendre son souffle, s'immobiliser.. et la musique commence à nous faire s'envoler, à nous donner vie, à nous animer.. alors on ne pense plus, qu'on nous regarde, que le bac en verra la couleur, qu'on n'est plus seul au monde.. alors on danse et on vit ce qui se déroule dans notre coeur, le perpétuel combat entre le bien et le mal.. je suis le bien, je suis l'ange de la pureté, la douceur incarné.. et je me dérobe des griffes du mal et je tombe dans ses bras et je m'envole sur ses genoux.. tour à tour au-dessus ou en dessous, le combat se rythme des notes qui s'envolent..

et nous voilà à terre, avec le ruban rouge du sang qui bat dans nos veines, de la vie, de l'amour, de l'homme.. Et "1,2,3,4.." je compte les secondes parce que le bien met du temps à constuire son oeuvre à force de patience et d'amour.. tandis que le mal peut tout détruire en 1 seconde, en un bombardement, en 1 mot plein de haine.. je comptais les secondes.. parce que le temps y est pour beaucoup. Nous représentons des hommes. A 1ere vue les autres voient que ce que l'on parait. Je fais tellement confiance aveuglément aux autres, parfois. Et d'autres je les juge tellement vite d'une étiquette négative. Il n'y a jamais que du bien ou que du mal en chacun de nous.. c'est tellement + complexe que ça.. alors avec le temps, on découvre vraiment qui est l'autre personne..

et nous voilà prise dans une danse endiablé, le saut de l'ange, le coup de pied, les grands jetés et le duel.. avant de tomber à terre, le souffle court, le coeur battant.. j'arrache mes ailes et le masque recouvre mon visage.. tout change et évolue, nous ne sommes pas toujours ceux que nous paraissons.. c'est tellement facile de se cacher derrière ce masque.. on peut tellement en crever de ne jamais descendre plus profond, là où le coeur est proche de la lumière et où notre identité est plus proche de nous-même..

la fin est comme le début mais je suis à terre et elle le regard vers le ciel.. nous avons échanger nos places, nous avons échangé nos rôles.. rien n'est jamais fini, tout commence..

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