On remarque tellement plus l'absent que le présent.. on oublie parfois de s'emplir de gratitude face à l'amitié de nos amis et à ceux qui nous entoure.. on oublie parfois combien un regard est important, un regard d'amour, un regard qui relève..  J'ai compris un jour qu'on pouvait mourir sans ces regards

Car l'autre nous fait exister en nous regardant, et un regard de haine vaut mieux que de l'indifférence.. car le regard qui glisse sur moi sans me toucher me rempli de froid et mon existence entière est remise en question.. alors je me demande si c'était bien toi, si c'était bien nos regards complices, si c'était bien nos délires, nos rires qui s'envolaient dans les airs et nos débats jusqu'au fond de la nuit.. alors je me demande si tout cela a bien existé quand tu ne daignes même plus poser un regard sur moi, quand tu me juges soudain et retournes mes amis contre moi, quand tu n'es même plus une connaissance

Je crois que personne n'a compris et c'est toi aussi que ça a détruit, et les autres qui ne te voyent plus pareil.. c'est drôle comme on s'adapte vite.. mais tu sais, je ne m'habiturais jamais je crois.. ça ne me fais plus souffrir, on met vite une barrière pour ne plus se faire mal, mais au fond de mon coeur, reste une lueur d'espoir, infime mais que je garde comme une petite flamme, qu'un jour, tout redevienne comme avant..

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